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[Athlétisme] Cross de Neuilly sur Marne Actualités [Athlétisme] Une belle première place.

L’équipe de France de cross, après s’être installée dans un hôtel de la station de ski de Borovets, a découvert, samedi matin, le parcours de la vingt-et-unième édition des championnats d’Europe de cross. A 1350 m d’altitude, l’épreuve bulgare s’annonce pleine de rebondissements sur un terrain où givre, neige et boue pourraient se donner rendez-vous au cours de la même journée. Visite guidée dans la foulée des athlètes français.

Si le cross intègre un jour les Jeux olympiques d’hiver, il pourra se référer à l’édition 2014 des championnats d’Europe de cross. C’est en effet à Borovets, station de ski numéro un en Bulgarie, que l’équipe de France et toutes les nations du continent ont pris hier soir leurs quartiers. Au sud-ouest de la Bulgarie, à une altitude de 1350 mètres, les Bleus ont découvert un décor de carte postale. Dans un hôtel immense au charme un peu suranné, ils peuvent observer de leur balcon les chalets aux enseignes lumineuses qui s’entassent au pied de la principale piste de la station et écouter les chants traditionnels des locaux diffusés à plein pot à l’heure de la sieste. Sauf que dimanche, ce ne sont pas des skis qu’ils chausseront mais des pointes. Cela tombe bien, puisque les flocons ne tombent pas en abondance sur les Balkans en ce moment, comme en témoignent les canons à neige en action toute la nuit dernière.

Un départ bien cabossé
Samedi matin, sous un soleil resplendissant, ils ont pu aller reconnaître le parcours lors du traditionnel footing de veille de course. Si la neige a été en partie déblayée, le terrain s’annonce très piégeux pour l’ensemble des coureurs. Les températures négatives de la nuit ont en effet fait apparaître d’impressionnantes plaques de givre tout au long du parcours. La pose des appuis s’annonce donc très délicate, ce qui devrait avantager les crossmen les plus agiles. Autre difficulté, pointée notamment par le senior Timothée Bommier : le court départ en ligne droite, particulièrement cabossé avec des ornières et autres trous, suivi très rapidement d’un premier virage étroit et en dévers qui risque de faire de gros dégâts. En revanche, pas de grosses difficultés au programme au niveau du relief, sur un parcours qui peut donc sourire à tous les profils. Les spécialistes des labours se régaleront au gré des multiples relances, alors que les pistards auront l’impression d’évoluer sur un tourniquet. La grande boucle a en effet été raccourcie par les organisateurs, suite à un passage impraticable, et mesure désormais à peine plus d’un kilomètre. Elle sera ainsi avalée pas moins de huit fois par les seniors hommes, en plus des deux petites boucles d’introduction.
Les conditions ne devraient pas être les mêmes pour les juniors femmes, qui débuteront leur effort dès 10h30, et pour les seniors hommes, qui ne s’élanceront qu’à 14h, après que le parcours aura été labouré par déjà plusieurs centaines d’athlètes. Le terrain, gelé en matinée, pourrait donc se transformer en champs de boue quelques heures plus tard. Reste à savoir à quel moment et dans quelles proportions. Mais ça, c’est à la fois la science et la passionnante part d’incertitude du cross.

 

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